Découvrez l'histoire fascinante des moulins à prière tibétains anciens

Il existe un certain nombre d’artefacts religieux qui constituent les fondements de l’enseignement et de la philosophie bouddhiste. Le moulin à prières tibétain en fait partie. Comme tous les folklores présents dans le monde, l’origine des objets mystiques est au centre des curiosités. Étant donnée la montée en popularité du bouddhisme de France, l’histoire de ce dernier serait intéressante à connaître.

Le moulin à prières : l’histoire d’un bouddha

La légende raconte que le moulin de la prière est découvert par un des bouddhas qui se sont succédé. Les textes anciens font mention d’une rencontre entre les bouddhas Dipankara et le futur bouddha Sakyamouni. Il est important de comprendre que celui qui porte ce titre est une personne qui a atteint l’Éveil et le Nirvana.

Shakyamuni étant désireux de savoir comment atteindre cet état demande des conseils au bouddha actuel. En guise de réponse, il entend parler des Nâgas et de la « roue du Dharma ». Les Nâgas sont des êtres qui sont à la fois hommes et serpents. Selon la mythologie, ils sont au nombre de mille. La « roue du Dharma était en leur possession » .

Dipankara aurait décidé de faire le voyage et de récupérer la roue de dharma. Pour lui, avoir recours à cette méthode serait le moyen le plus ingénieux d’atteindre l’éveil.

Le bouddha qui vécut durant 100 000 ans

Shakyamuni devenu bouddha aurait vécu une vie qui est loin des sorts des mortels. Durant cette longue existence, il a su percer le secret de la connaissance véritable en atteignant l’éveil. D’aucuns disent que c’est lors de son séjour dans le royaume des Nâgas qu’il aurait eu l’idée du moulin à prières. En entrant en contact avec le Dharma, il se serait rendu compte que cette pratique pourrait servir aux humains.

D’autres disent que Sâkyamuni lui-même a enseigné au Nagas la pratique et l’utilisation du moulin à prières tibétain. Quoi qu’il en soit, dans les deux versions, il semblerait qu’il n’est pas totalement à l’origine de la création de l’objet, mais en fut le messager chargé de le transmettre. Étant donné son statut de bouddha, il a pu influencer la culture bouddhiste en son temps.

L’usage enseigné par le bouddha du moulin à prières tibétain

Utiliser le moulin à prières peut avoir bien des effets. Mais, afin de pouvoir en profiter, il faut connaître les tenants et les aboutissants de l’objet. Le concept est simple, il faut faire tourner le moulin. Le fait de faire tourner le cylindre à mantra est une action qui représente les valeurs prônées par le bouddhisme et notamment la roue de Dharma. En faisant ce geste, l’environnement autour serait influencé par les mantras.

Les effets obtenus peuvent être les suivants :

• Propager des ondes positives,
• Éloigner les énergies négatives,
• Purifier l’âme,
• Se préparer pour la réincarnation suivante.

La croyance d’une réincarnation est fortement présente dans la culture bouddhiste. L’existence d’une vie passée et future est communément admise dans la communauté. Pour consolider les effets du moulin à prières, on peut aussi tenir un mala, le chapelet de prière bouddhiste. En tournant le cylindre, la formule suivante est à répéter : “OM MANI PADME HUNG”.

La découverte par Nagarjuna du moulin à prières tibétain

Le caractère mystique de l’objet lui confère aussi de nombreuses origines. Si la version précédente est plus ancienne, cette version est aussi à considérer. Ici encore, il est question des Nâgas, mais non de Bouddha. L’histoire débute avec les recherches d’un moine indien qui est à la fois philosophe et écrivain. Durant ses expéditions, il découvre le palais royal des Nagas. En ce lieu, il découvre aussi la “roue du Dharma”. En faisant cette découverte, il se rend compte qu’elle est très puissante. Elle serait capable de délivrer les royaumes dits inférieurs.

Ainsi, il décide de le transmettre aux hommes. L’utilisation du moulin à prières étant incluse dans cette pratique, on peut attribuer ses origines à cette histoire. Elle sera relayée par la divinité à la face de lion portant le nom de Dakini. Aussi incroyables que puissent paraître les deux histoires, elles ont toutes deux points communs : le Dharma et les Nâgas. Ils sont reliés à l’origine du moulin à prières tibétain.